La sécurité n’est pas négociable: Préparation en cas de pandémie – le coronavirus 2019 (COVID-19)

Dernière mise à jour : 16 h 22 le lundi 7 mars 2022
Cette page a pour but de fournir des informations générales sur le nouveau coronavirus COVID-19. Cette page sera mise à jour dès que le SIINB aura d’autres informations. Des lignes directrices relatives au nouveau coronavirus COVID-19, et ciblant les travailleurs de la santé, sont présentement élaborées par l’Agence de la santé publique du Canada, ainsi que par les bureaux provinciaux de santé publique.
Spa-détente : https://siinb.ca/evasion/
Plus que jamais, il est important de décompresser et de sentir le soutien des personnes autour de vous. Cette page Spa-détente veut permettre aux infirmières et infirmiers immatriculés, et infirmières et infirmiers praticiens de prendre une pause des rigueurs du travail durant cette période où la charge de travail, l’anxiété et le stress sont accrus.
Memo | Date |
Memo | Date | The COVID-19 Risk Communication Package For Healthcare Facilities *Anglais seulment | 10 mars 2020 |
En quoi consiste le nouveau coronavirus 2019-nCoV?
Selon l’Organisation mondiale de la santé, un coronavirus appartient à une famille de virus entraînant des maladies allant du rhume simple à des maladies graves, par exemple le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ou le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (SRMO). Un nouveau coronavirus est une souche qui n’a pas encore été identifiée chez les humains. Appelée COVID-19, cette maladie respiratoire est d’abord apparue à Wuhan, en Chine, à la fin de l’année 2019 avant de se propager dans plusieurs pays asiatiques, en Europe, en Australie, aux États-Unis et au Canada. On compte maintenant des milliers de cas confirmés en Chine continentale et plus de 100 morts. On pense que la période d’incubation du nouveau coronavirus pourrait aller jusqu’à 14 jours.
Y a-t-il des cas confirmés au Nouveau-Brunswick?
Sur la base des informations disponibles à partir des tests PCR, la Santé publique a signalé hier 1 133 nouveaux cas de COVID-19, ce qui nous porte à un total de 4 061 cas actifs. Les informations disponibles pour les tests rapides montrent également 1 277 nouveaux cas positifs. Le nombre de tests rapides est auto-déclaré et peut ne pas être exact.
La Santé publique a signalé que 9 personnes sont en soins intensifs et que 100 personnes au total sont hospitalisées pour le COVID-19. Parmi les personnes hospitalisées, 4 sont sous ventilateur.
En tant que travailleur de la santé, que dois-je faire si je soupçonne que j’ai le coronavirus?
En date du 20 mars, les travailleurs et le personnel de la santé qui présentent des symptômes (apparition d’une toux/exacerbation d’une toux chronique ou fièvre) et en contact direct avec les patients doivent être testés pour dépister la COVID-19, peu importe qu’ils aient voyagé ou non, et ils doivent se retirer du travail et s’auto-isoler jusqu’à ce qu’ils reçoivent un résultat de test négatif.
Les travailleurs et le personnel de la santé qui fournissent des soins directs à des patients sont les suivants: Les institutions des RRS ; Ambulance Nouveau-Brunswick, le Programme extra-mural, d’autres fournisseurs de soins de santé à domicile, les médecins, les infirmières, les infirmières praticiennes, les pharmaciens/les techniciens, les fournisseurs de soins de longue durée personnel de la Société canadienne du sang, et les fournisseurs de soins de santé dans les collectivités des Premières Nations.
Les personnes qui ont commencé à présenter des symptômes avant le 20 mars n’ont pas à être testées, car la période la plus infectieuse est déjà passée à ce stade. Une ligne téléphonique a été mise sur pied pour les travailleurs et le personnel de la santé qui présentent des symptômes compatibles avec la COVID-19 (apparition d’une toux/exacerbation d’une toux chronique ou fièvre) : 1-833-475-0724.
Quant aux annonces de l’employeur sur la quarantaine des personnes atteintes de la COVID-19 :
Les membres de la partie III doivent se reporter au paragraphe 25.11 de leur convention collective qui précise ce qui suit : « Aucune employée ne doit subir de réduction de salaire lorsqu’elle s’absente du travail à cause d’une mise en quarantaine ordonnée par un médecin‑hygiéniste. » Le SIINB adopte donc la position que, si vous n’êtes pas dépisté positif à la COVID-19, et que vous êtes en santé, vous devez obtenir un congé payé pendant une telle quarantaine. Si vous êtes dépisté positif à la COVID-19, vous devez prendre un congé de maladie.
Quant aux membres qui travaillent dans les foyers de soins, nous avons été avisés que l’Association des foyers de soins du Nouveau‑Brunswick a diffusé une note de service dans laquelle elle interdit aux membres du personnel et aux visiteurs qui ont voyagé à l’étranger (le voyageur seulement et non les membres de sa famille ou contact) de se rendre au foyer de soins pendant 14 jours après leur retour, à compter d’aujourd’hui.
Donc, si l’employeur demande à une employée de rester à la maison à son retour de vacances et soupçonne qu’elle a pu être exposée au coronavirus, il lui accordera un congé payé pendant la quarantaine. Toutefois, si l’employée présente les symptômes à son retour de vacances, elle devra prendre un congé de maladie pendant la quarantaine.
Quant aux annonces de l’employeur sur la quarantaine des personnes atteintes de la COVID-19 :
Les membres de la partie III doivent se reporter au paragraphe 25.11 de leur convention collective qui précise ce qui suit : « Aucune employée ne doit subir de réduction de salaire lorsqu’elle s’absente du travail à cause d’une mise en quarantaine ordonnée par un médecin‑hygiéniste. » Le SIINB adopte donc la position que, si vous n’êtes pas dépisté positif à la COVID-19, et que vous êtes en santé, vous devez obtenir un congé payé pendant une telle quarantaine. Si vous êtes dépisté positif à la COVID-19, vous devez prendre un congé de maladie.
Quant aux membres qui travaillent dans les foyers de soins, nous avons été avisés que l’Association des foyers de soins du Nouveau‑Brunswick a diffusé une note de service dans laquelle elle interdit aux membres du personnel et aux visiteurs qui ont voyagé à l’étranger (le voyageur seulement et non les membres de sa famille ou contact) de se rendre au foyer de soins pendant 14 jours après leur retour, à compter d’aujourd’hui.
Donc, si l’employeur demande à une employée de rester à la maison à son retour de vacances et soupçonne qu’elle a pu être exposée au coronavirus, il lui accordera un congé payé pendant la quarantaine. Toutefois, si l’employée présente les symptômes à son retour de vacances, elle devra prendre un congé de maladie pendant la quarantaine.
Comment puis-je me protéger et protéger ma famille?
Voici les lignes directrices générales pour vous protéger des infections :
- Se laver les mains souvent avec de l’eau et du savon ou en utilisant un désinfectant à base d’alcool.
- Éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche avec les mains si elles n’ont pas été lavées.
- Éviter tout contact étroit avec des personnes qui sont malades.
- Rester à la maison si vous êtes malade.
- Utiliser un papier-mouchoir pour vous couvrir lorsque vous toussez ou éternuez, puis jeter immédiatement le papier-mouchoir à la poubelle puis vous laver les mains; si vous n’avez pas de papier-mouchoir, éternuez ou toussez dans votre manche ou votre bras.
- Nettoyer et désinfecter fréquemment les objets et les surfaces.
Portail des Services à la petite enfance
Si vos membres ont besoin de services de garde de jeunes enfants, ils devront s’inscrivent sur le portail des parents. Il y a un numéro sans frais – 1-833-221-9339 où les parents peuvent également appeler.
Il est important que tous les parents continuent d’appliquer les directives sur les voyages, l’auto-isolation et l’auto-surveillance, comme indiqué dans la page Web du gouvernement sur le coronavirus : https://www2.gnb.ca/content/gnb/fr/ministeres/bmhc/maladies_transmissibles/content/maladies_respiratoires/coronavirus.html
La décision de désigner des établissements comme services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants appartient au ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance. S’il y a des établissements intéressés à offrir des services d’urgence, ils doivent contacter leurs contrôleurs d’assurance qualité.
Que peut faire le personnel infirmier pour agir par rapport au coronavirus dans leur milieu de travail?
- Respecter les politiques et les procédures actuelles de contrôle des infections dans votre milieu de travail.
- Faire un nouvel essai d’ajustement de votre respirateur N-95 et porter un respirateur N-95 s’il y a risque d’exposition au COVID-19.
- Respecter les mesures de précaution supplémentaires contre la transmission par contact direct ou par voie aérienne (gouttelettes), par exemple (mais sans s’y limiter) : gants, chemise d’hôpital, masques protecteurs, respirateurs, lunettes de sécurité, appareils de protection respiratoire à épuration d’air motorisé (pour les interventions générant des aérosols, par exemple les intubations).
- STOP si vous n’avez pas l’équipement requis de protection individuelle (EPI) ou un masque ajusté correctement, et parler à sa gestionnaire ou surveillante; documenter la situation et en informer votre syndicat ou votre représentante au sein du comité mixte de santé et sécurité au travail (SST).
- SIGNALER toute inquiétude liée à la santé et à la sécurité, y compris les lacunes dans les protocoles et les procédures, les communications, la formation, l’accès aux EPI ou tout autre inquiétude. Le signaler à votre gestionnaire ou surveillante, et informez votre comité mixte de SST et votre syndicat.
Assurez-vous que votre employeur :
- A consulté le comité mixte de SST par rapport à toute mesure, procédure ou formation liées au COVID-19.
- A prévu un nombre suffisant et une réserve de respirateurs N-95 et d’appareils de protection respiratoire à épuration d’air motorisé (pour les interventions générant des aérosols, par exemple les intubations).
- A fait une évaluation des risques pour déterminer toutes les aires potentielles d’entrée (et comment en restreindre l’accès) et autres aires potentielles d’exposition (par exemple, dépistage, zone de triage, chambres d’isolement).
- A mis en place un mécanisme pertinent de dépistage pour les gens qui se déplacent, ainsi que des mesures de contrôle de l’exposition sur les lieux de travail ou au sein des unités.
- A mis en place des barrières structurelles adéquates (par ex. : panneau en plexiglas allant du plancher au plafond pour la zone de triage et à l’admission).
- A complété la vérification de l’ajustement des respirateurs, ainsi que la formation pour tous les travailleurs de la santé qui sont à risque.
- A créé des équipes de cliniciens protégés par des équipements adéquats de protection individuelle contre le COVID-19, et qui ont reçu la formation pour les utiliser, y compris des équipes formées pour utiliser les respirateurs N-95 et les APR à épuration d’air motorisé (pour les interventions générant des aérosols), et qui sont prêtes à réagir lors de cas confirmés et à prendre soin de ces personnes et de celles sous investigation.
- A prévu des salles d’isolement pour les infections disséminées par aérosols.
Questions ou inquiétudes?
Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez parler à votre agente des relations de travail ou envoyer un courriel au SIINB à [email protected].